Au sortir de la seconde guerre mondiale

 

               Alors que la reconstruction qui suivit la première guerre mondiale, était en cours de réalisation, après les importants dégâts causés par les terribles combats des 5 et 6 juin 1940, Pinon eut encore à subir en 1943 et surtout 1944 des bombardements alliés qui visaient le pont de chemin de fer qui franchit le canal, la gare et peut-être aussi la « jeune »’usine Schwartz-Haumont puisque, comme nous l’a raconté Francis Feldis (visionner la vidéo dans la rubrique « Pinon 1939 -1945 ») elle fut contrainte de travailler pour l’occupant allemand. Effectués à haute altitude pour échapper aux tirs de la DCA allemande, les tirs n'avaient pas toujours la précision souhaitée.

 

 

          Dans son témoignage, (voir « Jacques Bodiguel raconte p 6-7-8 ») Jacques Bodiguel nous rapporte que Pinon fut libéré le 30 août 1944 et qu’en septembre, à proximité de l’actuel monument des chasseurs, les américains avaient entreposé des munitions que les soldats gardaient jour et nuit.

 

       Il ajoute que ce n'est pas pour autant que les cartes de rationnement instaurées pendant l'occupation furent supprimées et que la vie était devenue plus facile. En effet, pour retrouver une vie "normale", tout restait à faire car les plaies étaient nombreuses.

        

Jacques Bodiguel raconte:

 

      Enfant en août 1944, au moment des faits, Jacques se souvient du jour de la libération de Pinon et de l'entrée des américains dans le village.

 

   Il relate ici une anecdote qui aurait pu se terminer mal.

 

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Il se souvient aussi qu'il allait voir les GI pour obtenir quelques friandises.

 

 

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         A partir de 1945, à Pinon comme dans de nombreuses communes de France, il faut  relever les ruines et réapprendre à vivre en paix. Le manque de logements est important et, à nouveau il va falloir installer des baraquements. Certains subsistent encore en l'état tandis que d’autres ont été entourés d’un mur d’agglos ou de briques; ce qui fait qu’il pas toujours facile des les identifier.

 

 Cette photo aérienne IGN prise en 1949

permet de visualiser ce qu'était la physionomie du village à la sortie de la seconde guerre mondiale.

 

 


  

       Si on rapproche cette photo de 1949 du plan Brazier de 1941, on constate qu’en une dizaine d’années, la physionomie du village n’a pas changé. On reconstruit les maisons détruites.

 

   Pour faciliter la lecture  du document, nous avons entouré en rouge les zones où étaient implantées des maisons d’habitation et en bleu les éléments liés à la vie économique.

 

   On retrouve les deux pôles de construction : l’un à la limite de ce qu’était « le vieux Pinon » l’autre, en étoile, à partir de la « nouvelle » place du village, le long des routes menant à Brancourt et à Anizy. On remarque la villa St Eucher construite entre ces deux pôles et, le long de l’église, les sept maisons de la cité Vairon construites en semi-provisoire.

 

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